LE BRUIT ET LA FUREUR
—
d’après le roman de William Faulkner*
adaptation: Marilyn Leray
mise en scène : Marilyn Leray
Lire et relire Faulkner, encore, accepter de se faire mener par le bout du nez sans comprendre, tout en y percevant la présence d’une force, de quelque chose d’obscur que je ne saurais définir. Le Bruit et la Fureur. Rien que le titre m’impressionne, m’inspire et ouvre la voie vers un tas d’impressions contradictoires. L’écriture de William Faulkner me donne toujours cette sensation d’être dans le noir et que parfois, subrepticement, quelque chose s’éclaire.
L’obscurité, présente dans beaucoup de ses romans et notamment dans Le Bruit..., m’intéresse et me fascine. Faulkner nous attire et nous sollicite en tant que lecteur. Rien n’est jamais expliqué et j’aime cela, car quelque chose nous entraîne au-delà des mots, dans une sorte de construction singulière qui cache, qui omet de dire... Cette forme narrative (le monologue intérieur) est d’autant plus excitante quand on s’interroge sur la manière dont il est possible de le raconter sur un plateau. Comment transposer, traduire, montrer ou plutôt faire ressentir cela avec des interprètes, mais aussi avec tous les moyens qui sont et peuvent être utilisés sur un plateau.
*titre original : The Sound and the Fury (1929)
DISTRIBUTION
En cours
COPRODUCTIONS
Les Quinconces et L'Espal – Scène nationale du Mans ⸱ Le Grand T – Théâtre de Loire-Atlantique ⸱ Le Grand R – Scène nationale La Roche-sur-Yon ⸱ Pannonica – Scène jazz et musiques improvisées à Nantes
SOUTIENS
Lieu Unique – Scène nationale de Nantes ⸱ Compagnie Non Nova – Phia Ménard